Hommage au Général Georgelin

 

Après la réouverture de la cathédrale Notre Dame de Paris, ci dessous une invitation à  se souvenir du "général de l'impossible",  ancien Chancelier de l'ordre national du Mérite 

Le général qui n'avait peur de rien et de personne.

Dans le Le Figaro Magazine par son adjoint Philippe Jost qui l'a admirablement secondé et qui a joué, lui aussi, un rôle crucial.

« Le général Georgelin était la bonne personne au bon endroit au bon moment. Quand le président de la République a annoncé le lendemain de l’incendie que Notre-Dame serait rebâtie en 5 ans, il y a eu un concert de protestations, au prétexte qu’il faudrait 10 ans, voire 15 ans, pour y parvenir. Puis l’annonce de la nomination du général a suscité surprise, méfiance, voire incrédulité et désapprobation de certains milieux, assurant qu’il n’avait pas les compétences et chercherait à tenir le calendrier en bâclant le travail. »

« Mais pourquoi avait-il été choisi ? Pour des traits de caractère et des qualités hors du commun qu’il a démontrées durant quatre ans : une volonté et une détermination sans faille, une concentration permanente sur l’objectif, une intégrité totale. Il incarnait une réelle autorité et avait une parfaite connaissance des hautes sphères de l’État, ce qui lui éviterait de se laisser noyer par les rouages administratifs. En tant que catholique pratiquant enfin, il se dévouerait corps et âme à sa mission, en favorisant la compréhension et la coopération avec l’archevêque de Paris et ses équipes, affectataire du monument. »

« Il n’avait peur de rien ni de personne. Il savait où il voulait aller, et il y allait en affichant ce qu’il avait à faire et en assénant avec clarté l’objectif fixé : rouvrir la cathédrale en 2024. Avec lui, il n’était pas permis de douter. Il était là pour emmener tout le monde, fédérer et faire la chasse au défaitisme, aux hésitations, aux doutes.»

« Il savait combien était important et même essentiel le facteur humain. Raison pour laquelle il était très présent sur le chantier auprès des compagnons. C’était pour lui un moyen de réaffirmer sa conviction qu’on y arriverait. Il faisait passer ce message par sa présence, non en maniant le fouet, mais en montrant une force tranquille et déterminée. Il était très attaché à l’esprit de cohésion, que symbolisaient par exemple ces moments où les équipes de maçons-tailleurs de pierre célébraient la fermeture d’une voûte. »

« Il a engagé le relèvement de Notre-Dame sur la voie de la réussite. »


Publié le 16 décembre 2024